A l’occasion des journées du patrimoine, l’E2B avait déployé une grande partie de son parc dans la cour d’honneur de la caserne Bernadotte, siège du BCAAM. Méconnu des citoyens, le BCAAM est un dépôt, réparti sur 70 km de rayonnages, d’archives individuelles (21 millions de dossiers) et collectives (10000 dossiers d’unités). Il exploite les archives détenues au profit des particuliers et des administrations civiles et militaires et délivre des attestations de services militaires, des copies de pièces administratives, des diplômes de citations, etc.

Le temps fort de ces journées était l’inauguration le 17 septembre par Raymond AUBRAC, grand résistant, d’une exposition sur le second conflit mondial installée le long d’une avenue provisoire de la liberté. Deux autres expositions à l’intérieur de la caserne sur la déportation et la contribution des tirailleurs marocains à la libération finissait d’illustrer la raison d’être du BCAAM « Fidélité au passé, mémoire pour l’avenir ».

La caserne accueillait à cette occasion les participants d’une JAPD exceptionnelle organisée par le centre du service national de Pau. Les expositions, y compris d’une partie des matériels de l’Escadron, sont demeurés accessibles au public, notamment aux élèves des établissements scolaires jusqu’au week-end du 24 et 25 septembre pour les journées Rencontre Nation Défense.

Le temps fort de ces journées pour l’Escadron fût la présence sur son camp le 17 septembre de M. AUBRAC : « Les véhicules, pour moi, c’est des collègues. Il y a des témoins sur roues et des témoins sur pattes. Les témoins sur roues ont besoin de portes paroles, c’est vous » nous déclara-t-il. Signe de son enthousiasme, M. AUBRAC choisissait de se rendre le soir à la mairie de PAU en jeep SAS pour y recevoir la médaille d’honneur de la ville.

Merci au Lieutenant-Colonel DAVID,

Directeur du BCAAM

(ici à gauche sur le tricycle du club)

et au major BOUSQUET,

chargé de la communication

(à droite, aux côtés de Christian Carrasquet)

pour ces journées de réflexion.

Merci à M. AUBRAC pour son action, son témoignage et sa chaleur. Nous n’avons eu qu’à regretter l’absence de son épouse, affaiblie.

En guise de conclusion pour cette année de commémoration 2005, comment ne pas reprendre les propos d’Erik ORSENNA cités par le Lt-Colonel DAVID :

« plus je vais, plus je pense que la mémoire est la santé du monde, le seul rempart contre l’éternel retour de la haine et de la déraison ».

Christian Carrasquet guide Raymond Aubrac sur les allées de notre camp